Adoration

Adoration du Saint Sacrement

Le Saint Sacrement est exposé le jeudi à Neuf-Brisach de 16h30 à 18h00. Durant cette plage horaire, un prêtre se tient à votre disposition dans l’église pour vous rencontrer.

Quelques textes pour entrer dans l’adoration du Saint Sacrement :

« Mes enfants très chers, Jésus veut que je vous dise encore – surtout en cette Semaine Sainte – combien il a d’amour pour chacun d’entre vous, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Je m’inquiète de ce que certains d’entre vous n’aient pas encore vraiment rencontré Jésus – seul à seul – : vous et Jésus seulement. Nous pouvons certes passer du temps à la chapelle, mais avez-vous perçu – avec les yeux de l’âme – avec quel amour il vous regarde ? Avez-vous vraiment fait connaissance avec Jésus vivant, non pas à partir de livres mais pour l’avoir hébergé dans votre cœur ? Avez-vous entendu ses mots d’amour ? Demandez-en la grâce, il a l’ardent désir de vous la donner. Tant que vous n’écouterez pas Jésus dans le silence de votre cœur, vous ne pourrez pas l’entendre dire « J’ai soif » dans le cœur des pauvres. N’abandonnez jamais ce contact intime et quotidien avec Jésus comme personne réelle vivante, et non pas comme pure idée.

Mes enfants, vous n’avez pas à être différents de ce que vous êtes dans la réalité pour que Jésus vous aime. Croyez simplement que vous lui êtes précieux. Apportez vos souffrances à ses pieds et ouvrez seulement votre cœur pour qu’il vous aime tels que vous êtes. Et lui fera le reste. » Lettre de Mère Teresa

UN QUART D'HEURE EN PRÉSENCE DU SAINT SACREMENT (d'après un texte de St Antoine Marie Claret)

Pour Me plaire, il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’instruction ; Il suffit que tu aies la foi et que tu m’aimes avec ferveur. Si tu veux me faire d’avantage plaisir, fais-moi d’avantage confiance, si tu veux me faire immensément plaisir confis-toi immensément à moi. Alors, parle-Moi avec simplicité, comme tu parlerais avec ton ami le plus intime, comme tu parlerais avec ta mère ou ton frère.

As-tu quelque chose à Me demander pour quelqu’un ?

Dis-moi son nom, ainsi que celui de tes parents, de tes frères ou amis, ou d’une personne qui s’est adressé à toi pour te demander de l’aide. Dis-moi tout de suite ce que tu voudrais que je fasse maintenant pour elle. Je l’ai promis : Demandez et il vous sera donné. Qui demande reçoit. Demande beaucoup, beaucoup ! N ‘hésite pas à demander. Mais demande avec foi parce que j’ai donné ma parole : si vous avez foi autant qu’un grain de sénevé, vous pourriez dire à cette montagne : lève-toi et jette-toi à la mer, et elle t’écouterait. Tout ce que vous demanderez dans la prière, ayez foi de l’avoir obtenu et cela vous sera accordé. J’aime les cœurs généreux, qui à un certain moment sont capables de s’oublier pour penser aux nécessités d’autrui. C’est ainsi que faisait ma Mère à Cana en faveur des époux quand, pendant le mariage, est venu à manquer le vin. Elle me demanda un miracle, et elle l’obtint. Ainsi fit aussi cette femme cananéenne qui me demanda de libérer sa fille d’un démon et elle obtint cette grâce très spéciale. Parle-moi donc, avec la simplicité et la sincérité des pauvres, de ceux que tu veux consoler, des malades que tu vois souffrir, des égarés que tu désires voir revenir sur le droit chemin, des amis qui se sont éloignés et que tu voudrais encore voir auprès de toi, des mariages rompus pour lesquels tu voudrais la paix. Rappelle-toi Marthe et Marie quand elles m’ont supplié pour leur frère Lazare et elles obtinrent sa résurrection. Rappelle-toi sainte Monique qui, après m’avoir prié pendant trente ans pour la conversion de son fils -grand pécheur- obtint sa conversion, et il devint le grand Saint Augustin. N’oublie pas Tobie et son épouse qui, à travers leurs prières, obtinrent l’aide de l’archange Raphaël pour défendre leur fils pendant le voyage, pour le libérer des dangers et du démon, et ensuite le faire retourner riche et heureux à côté de sa famille. Dis-moi, au moins, une parole pour chacun, mais qui soit une parole d’ami, parole du cœur et fervente. Rappelle-moi ce que je t’ai promis : Tout est possible pour celui qui croit. Votre Père qui est dans les cieux donnera de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.

Et pour toi-même, n’as-tu pas besoin de quelque chose ?

Si tu veux me faire une liste de toutes tes nécessités et venir me les lire : rappelle-toi du cas de mon serviteur Salomon, qui me demanda la sagesse et elle lui fut donnée en abondance. N’oublie pas Judith qui implora de recevoir un grand courage et qui l’obtint. Rappelle-toi Jacob qui me demanda prospérité (en me promettant de donner avec de bonnes œuvres le dixième de la part qu’il obtint) et il lui fut concédé généreusement tout ce dont il désirait et encore plus. Sarah me pria et j’éloignais le démon qui la tourmentait. Madeleine pria avec foi et je la libérai de ses mauvaises habitudes. Zachée avec la prière, se libéra de son attachement à l’argent et se transforma en homme généreux. Et toi… Que veux-tu que je te concède ? Dis-moi franchement que tu es peut-être orgueilleux, égoïste, inconstant, négligent… que tu aimes la sensualité ou la paresse, que tu négliges tes devoirs, que tu juges sévèrement ton prochain, oubliant ainsi mon commandement : ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. Dis-moi si tu parles des autres sans aucune charité. Que tu te préoccupes davantage de ce que pensent les autres de toi plutôt que de ce que « pense Dieu ». Que tu te laisses dominer par la tristesse et la mauvaise humeur. Que tu refuses ta vie, ta pauvreté, tes maux, ton travail, la manière dont ils te traitent… oubliant ainsi ce que dit la Parole : Dieu dispose toutes les choses pour le bien de ceux qui l’aiment. Dis-moi si tu as l’habitude de mentir, de ne pas dominer ton regard et ton imagination, de prier peu et sans ferveur, de te confesser sans douleur et sans le désir d’éviter par la suite les occasions de pécher, et voilà pourquoi tu tombes toujours dans les mêmes manquements. De mal participer à la messe, de prendre la communion sans te préparer, et de faire peu d’action de grâce. D’être paresseux et d’avoir peur de l’Apostolat. Et de temps en temps, de passer quelques jours sans même lire une page de la Bible… Et moi je te rappellerai mes enseignements qui transformeront totalement ta vie. Je te dirai encore : Dieu humilie les orgueilleux, mais les humbles, il les comble de grâce… Si tu négliges les petits devoirs, tu négligeras aussi les grands. De chaque parole qui sortira de votre bouche, vous devrez en rendre compte le jour du jugement. Bénis sont ceux qui écoutent la parole du Seigneur, et qui la mettent en pratique. N’ai pas honte, pauvre âme ! Au ciel, il y a beaucoup de justes, beaucoup de saints qui avaient exactement les mêmes défauts. Mais ils ont demandé humblement… et peu à peu, ils se sont vus libérés de leurs défauts. Parce que je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs et parce que Dieu ne refuse jamais un cœur humilié et repenti. Pour Dieu, le meilleur don est un cœur repenti.

Et n’hésite pas non plus à me demander des biens spirituels et des biens matériaux : santé, une heureuse issue de tes travaux, de tes affaires ou de tes études, des amitiés qui te seraient utiles, un bon caractère, la patience, la joie de vivre, la générosité, l’amour pour Dieu, la haine pour le péché… Tout cela je peux te le donner, et Je te le donne. Je désire que tu me le demandes, si ce n’est pas préjudiciable à ta sanctification, mais la favorise et la soutient. Et pour aujourd’hui même ? De quoi as-tu besoin ? Que puis-je faire pour toi ? Si tu savais combien Je désire ardemment t’aider. J’ai donné à manger à cinq mille personnes avec seulement cinq pains (..) J’ai calmé la tempête quand les apôtres me réveillèrent. J’ai ressuscité la fille de Jaïre quand son père me demanda de le faire. Toi aussi tu devras répéter avec le prophète : Oui s’est adressé au Seigneur sans avoir été écouté ? As-tu actuellement un projet ? Expose-le Moi. Qu’est-ce qui te préoccupe ? Que penses-tu ? Que désires-tu ?

Que puis-je faire pour ton frère, pour ta sœur, pour tes amis, pour ta famille, pour tes supérieurs ?

Que voudrais-tu faire pour eux ? Comment puis-je t’aider ? Rappelle-toi la phrase du psaume : Ce qui nous porte au succès ne sont pas nos angoisses. C’est la bénédiction de Dieu qui nous amène au succès. Confie-toi à Dieu dans tes préoccupations et tu verras se réaliser tes bons désirs. Les Israélites désiraient occuper la Terre Promise. Ils me supplièrent et je la leur donnai ; David voulait battre Goliath, me pria et le vainquit ; mes apôtres voulaient que j’augmente leur foi, me demandèrent ce service et je leur donnai avec grande générosité. Et toi, que veux-tu que je te concède ? Et pour ce qui est de Moi, n’as-tu pas le désir que Je sois glorifié ? Ne voudrais-tu pas faire quelque chose de bien pour tes amis que tu aimes peut-être beaucoup, mais qui, peut-être, vivent sans penser à Moi. Dis-Moi, qu’est-ce qui attire particulièrement ton attention aujourd’hui ? Que désires-tu le plus ardemment ? De quels moyens disposes-tu pour l’obtenir ? Si un projet échoue, dis-le-Moi ; Je te donnerai les raisons de l’échec. Ne voudrais-tu pas Me gagner à ta cause ? Que puis-je faire pour tes amis ? Que-ce ce que je peux faire pour tes supérieurs, pour les personnes qui vivent chez toi, dans ton quartier, que tu rencontres, pour les personnes dont tu devras rendre compte le jour du jugement ? Jérémie pria pour la ville de Jérusalem et Dieu le remplit de bénédictions, Daniel priait pour ses compatriotes et obtint la diminution de beaucoup de leurs peines. Et toi, que me demandes-tu pour tes voisins, pour ton quartier, pour ta région, pour ta patrie.

Et pour tes parents ?

S’ils sont déjà morts, rappelle-toi que « c’est une œuvre sainte et bonne que de prier Dieu pour les morts, afin qu’ils se reposent de leurs peines. » Et s’ils sont encore vivants, que veux-tu pour eux ? Plus de patience dans leurs peines, dans leurs problèmes et leur santé ? Un bon caractère ? Compréhension en famille ? Les prières d’un fils ne peuvent être rejetées de celui qui, à Nazareth, pendant trente ans a été un exemple d’amour filial. Il y a quelqu’un qui a besoin d’une faveur ? Prie pour lui ou pour elle, et moi je ferai de ta famille un temple d’amour et de confort, et je verserai à pleines mains sur ta famille toutes les grâces et les aides nécessaires afin d’être heureux dans le temps et pour l’éternité.

Et pour Moi ?

Ne désires-tu pas de Moi grâce et amitié ? Ne voudrais-tu pas faire le bien à ton prochain, à tes amis, que tu aimes peut-être beaucoup, mais qui vivent loin de la religion et qui ne la pratiquent pas bien ? Je suis patron des cœurs que je porte doucement, respectant leur liberté, vers la sainteté et l’amour de Dieu. Mais j’ai besoin de personnes qui prient pour eux. Dans l’Evangile j’ai laissé cette promesse : Votre Père céleste donnera l’Esprit Saint à ceux qui le demanderont. Demande-moi pour tes proches cet Esprit, afin qu’ils se rappellent l’éternité qui les attend, qu’ils se préparent un bon trésor dans le ciel faisant en cette vie plein de bonnes œuvres et priant sans s’interrompre, travaillant pour le salut de ta famille et des autres. N’oublie jamais la merveilleuse promesse du prophète : ceux qui auront beaucoup induit à la justice resplendiront comme les étoiles à jamais.

Tu es peut-être triste ou de mauvaise humeur ?

Raconte-moi. Raconte-moi, âme non consolée, tes tristesses dans les détails. Raconte-Moi dans tous les détails ce qui t’attriste, ce qui t’a offensé, ce qui t’a blessé dans ton amour-propre, ce qui t’a humilié. Dis-Moi tout et bientôt tu parviendras au point où tu Me diras que tu pardonnes tout selon mon exemple, que tu oublies tout. En récompense, tu recevras ma consolante bénédiction.

Peut-être as-tu peur ? Sens-tu dans ton âme cette détresse indéfinissable qui n’est pas justifiée, mais qui ne cesse pourtant de te déchirer le cœur ? Jette-toi dans les bras de la Providence ! Je suis avec toi, à ton côté. Je vois tout, J’entends tout, et Je ne t’abandonne pas un seul instant. Sens-tu l’abandon d’êtres qui auparavant t’aimaient bien mais qui maintenant t’ont oublié et s’éloignent de toi sans que tu en sois la cause ? Prie pour eux, et Je les ferai revenir à ton côté, s’ils ne sont pas un obstacle à ta sanctification.

Et n’as-tu pas peut-être une joie à Me faire partager ?

Pourquoi ne Me laisserais-tu pas partager ta joie ? Ne suis-Je pas ton ami ? Raconte-Moi ce qui a consolé ton cœur et ce qui t’a fait sourire depuis ta dernière visite chez Moi. Peut-être as-tu connu des surprises agréables ; peut-être as-tu reçu de bonnes nouvelles, une lettre, un signe d’affection ; peut-être as-tu surmonté une difficulté ; peut-être es-tu sorti d’une situation qui paraissait sans issue. Tout cela est mon Œuvre. Tu dois seulement Me dire : merci, mon Dieu !

Ne voudrais-tu pas Me promettre quelque chose ?

Je lis au fond de ton cœur. On peut facilement tromper les hommes, mais pas Dieu. Alors, parle-Moi tout à fait ouvertement. Es-tu vraiment fermement décidé à ne plus t’exposer à telle occasion de péché, à renoncer à telle chose qui t’a causé du tort, à renoncer à lire tel livre qui a excité ton imagination, à ne plus avoir de contact avec telle personne qui trouble la paix de ton âme ? De rester en silence quand tu t’aperçois que la colère arrive ? Parce que « les imprudents disent ce qu’ils ressentent au-dedans d’eux même quand ils sont de mauvaise humeur, mais les prudents restent toujours en silence quand ils sont de mauvaise humeur, et ils savent dissimuler les offenses qu’ils ont reçues. » Veux-tu exprimer le bon propos de ne parler mal de personne, même lorsque tu crois que ce que tu dis est vérité ? De ne pas te plaindre parce que la vie est dure ? De m’offrir tes souffrances en silence, au lieu d’aller bavarder à droite à gauche en reniant tes peines, de laisser chaque jour un peu de temps pour lire quelque chose qui te soit profitable, d’une manière particulière la Bible ? Ainsi on vous dira de dire : « Ecoute la parole de Dieu et mets-la en pratique, elle sera comme une maison bâtie sur le roc, qui ne s’écroulera pas. » Redeviendras-tu doux, aimable et complaisant avec telle personne que tu as considérée jusqu’ici comme un ennemi parce qu’elle a laissé échapper quelque chose contre toi. Auras-tu dès maintenant et pour toujours un visage heureux, un sourire aimable ? Et ainsi avec ceux qui n’ont pas beaucoup de sympathie pour toi ? Rappelle-toi mes paroles : « Si tu donnes le bonjour à tous ceux qui t’aiment, quel mérite en as-tu ? Même les méchants font ainsi. Pardonne et tu seras pardonné. Un visage aimable réjouit le cœur des autres. »

Eh bien ! retourne maintenant à tes occupations habituelles, à ton travail, ta famille, tes études, mais n’oublie pas ce quart d’heure que nous avons passé ensemble. Garde autant que tu le peux silence, modestie, recueillement intérieur et amour du prochain. Aime ma Mère qui est aussi la tienne. Et reviens de nouveau avec le cœur encore plus rempli d’amour, encore plus abandonné à mon Esprit. Alors tu trouveras chaque jour dans mon Cœur un nouvel amour, de nouveaux bienfaits et de nouvelles consolations.